Bienvenue
Avec cette page, nous voulons créer la sensibilisation à l'environnement.
Merci de votre visite.
Sick planet
vendredi, mai 29
mercredi, mai 27
samedi, mai 23
Article: La société de l'information: quels impacts sur l'environnement?
Auteurs: Olivier Jolliet, Yves Loerincik
Prises à partir de l'adresse électronique: www.unige.ch/iued/wsis/DEVDOT/01484.HTM
Lorsqu'on parle de la société de l'information, ce sont souvent les aspects sociaux et surtout économiques qui sont abordés en priorité. Alors qu'on insiste, dans tous les milieux, sur les trois composantes du développement durable, la société de l'information et l'environnement sont deux thèmes d'actualités qui étrangement, sont encore rarement associés. Pourtant, les questions environnementales liées aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) sont nombreuses et il est actuellement difficile d'évaluer leurs incidences globales.
Les impacts sur l'environnement des NTIC peuvent être divisés en trois catégories:
1) Les impacts directs; l'énergie et les ressources utilisées et les polluants émis lors de la production, de l'utilisation et du traitement en fin de vie des appareils;
2) Les effets indirects liés aux changements de structure de l'économie, des processus de fabrication, de la distribution des produits ou des transports. On parle alors de dématerialisation, de virtualisation et de démobilisation.
3) Les effets indirects sur le mode de vie et les valeurs sociales, l'effet boomerang.
Les impacts directs
Contrairement à ce qui est parfois imaginé, utiliser plus d'ordinateurs et de technologies de l'information n'est pas forcément synonyme de l'utilisation de moins de ressources. Afin d'étudier les impacts d'un appareil, on divise son cycle de vie en production, utilisation et traitement en fin de vie.
La production d'appareils électroniques, notamment celle des semi-conducteurs, requiert une quantité non négligeable d'énergie, de matériaux ainsi que des solvants et des produits chimiques dangereux. Un PC contient plus de 1000 matériaux, dont un grand nombre sont toxiques tels les métaux lourds (plomb, cadmium, barium, mercure, cuivre) (Silicon Valley Toxics Coalition). Le fonctionnement des NTIC requiert toujours plus d'électricité, les progrès effectués sur l'efficacité des appareils étant contrebalancés par leur nombre toujours plus grand dans les ménages. Les consommations liées aux appareils mis en veille représente, aux Etats-Unis, 5 à 15 % de l'énergie utilisée dans les ménages (Berkhout &Hertin, 2001).
Les produits dangereux qui composent les appareils électroniques rendent leur recyclage difficile et leur mise en décharge dangereuse. Seul 2 % des matériaux utilisés lors de la production d'un ordinateur se retrouvent effectivement dans l'appareil, les 98 % restant sont des déchets (Hilty &Ruddy, 2000). D'après Matthews, 4 % des déchets municipaux américains sont des déchets électriques et électroniques (Berkhout &Hertin, 2001).
Un rapport de la Silicon Valley Toxics Coalition (Silicon Valley Toxics Coalition &The Basel Action Network) soulève le problème lié à l'exportation des déchets électroniques aux Etats-Unis. Ils estiment qu'entre 50 et 80 % de ces déchets, collectés pour être recyclés, ne le sont pas sur place, mais sont exportés en Asie. Une grande partie de ces déchets ne sont pas traités convenablement, mais simplement mis en décharge, avec des effets néfastes marqués.
Dématérialiser
Les NTIC ont un gros potentiel pour réduire l'utilisation d'énergie et de ressource. L'entrée dans la société de l'information amorce un changement de structure de l'économie. Les investissements sont effectués dans des domaines moins gourmands en énergie qu'auparavant; on échange et vend des idées et de l'information, ce qui peut contribuer à découpler la croissance économique des impacts négatifs sur l'environnement. De plus les processus de productions intelligents, la conception et l'utilisation intelligente de produits (par exemple: gestion de l'énergie pour les ordinateurs, arrêt automatique etc...), la gestion des chaînes d'approvisionnement et de distribution tendent à dématerialiser l'économie. La réduction de 50 % de l'aluminium utilisé dans les canettes et l'amélioration du design des avions qui devraient permettre d'économiser 20 % de kérosène en 2010 et 50 % en 2050 sont des exemples connus de réduction des impacts (Berkhout &Hertin, 2001).
On parle de virtualisation lorsque des produits deviennent virtuels. Les logiciels, par exemple, sont maintenant de plus en plus vendus via Internet. Le Forrester Research prévoit que bientôt la moitié de tous les logiciels distribués par Mircrosoft, Netscape et Oracle seront présents sur Internet, économisant les transports, le stockage, le gravage des CD, etc...(Faucheux et al., 2001). Les catalogues, dictionnaires, journaux ou bottins de téléphones représentent une grosse quantité de papier qui pourrait être économisée. D'autres exemples sont le développement du format MP3 en musique ou des appareils photos numériques. L'e-banking et l'e-commerce permettent d'effectuer différentes opérations à domicile, économisant du temps, des déplacements et du papier.
La démobilisation est la substitution des transports par les communications. Les aspects positifs qui y sont liés sont: l'e-commerce, la teleconference, le transport on-line, le télétravail, et la téléprésence en général.
Des aspects négatifs sont également à prévoir. Dans certains cas, il est probable qu'on ne fasse que déplacer les impacts. Ainsi, l'e-commerce permet de réduire les émissions au niveau des déplacements, des entrepôts de stockage et des magasins, mais augmente considérablement d'autres formes de transports (en particulier aérien) et la consommation d'emballages (qui représentent près de 30 % des déchets ménagers américains (Faucheux et al., 2001)). De plus, l'accès facilité à des nouveaux marchés, plus éloignés géographiquement, pourrait engendrer une augmentation des transports. On observe le même phénomène avec les transports aériens de personnes, la facilité de contact par e-mail stimulant les déplacements.
La substitution de marchandise physique pour des marchandises virtuelles est généralement incomplète. Par exemple, le bureau sans papier qui nous est promis depuis plusieurs années, semble ne pas devoir se réaliser dans un avenir proche. Ces 15 dernières années, le Canada, le plus grand exportateur de papier a plus que doublé ses ventes (Park, 2001). Or, la fabrication de papier engendre de fortes consommations d'énergie et de matière. Les relations entre l'économie virtuelle et l'économie traditionnelle sont fortes et une croissance dans l'économie virtuelle risque d'être suivi par une croissance dans l'économie traditionnelle. D'autre part, la dématerialisation est limitée à certains produits. Dans certain cas les nouveaux produits "virtuels" ne vont pas remplacer des produits traditionnels, mais simplement constituer une alternative qui ne provoquera qu'une augmentation des possibilités de consommer.
L'effet boomerang
D'autres effets indirects, beaucoup plus difficiles à prévoir et à étudier, pourront avoir lieu. Ces impacts résultent des changements de mode de vie et de ce que l'on appelle l'effet boomerang. C'est ce qui se passe, par exemple, lorsque des gains en efficacité permette de réduire les prix et stimulent demande et consommation.
L'effet boomerang peut par exemple être observé lorsque des mesures réduisant le trafic stimule une nouvelle demande qui, au final, ne verra pas décroître le nombre de véhicules. Ce phénomène résulte, soit d'une baisse des prix, soit d'une augmentation de la capacité. La question peut aussi se formuler comme suit: comment l'argent et le temps gagné par l'utilisation des NTIC seront-ils utilisés? Sera ce meilleur ou moins bien? Le travail à domicile permet d'éviter les transports jusqu'au lieu de travail, mais en contre partie stimule d'autres types de déplacements, au final, quel sera le résultat? Est-ce que l'e-business va augmenter le volume d'achat en réduisant les coûts, ce qui risquerait d'annuler ces effets positifs potentiels?
On peut aussi se poser la question de l'impact, positif ou négatif, des possibilités de sensibilisation aux problèmes environnementaux que permettent les NTIC. Et de manière plus générale, quels seront les impacts des NTIC sur la culture, les valeurs sociales et le style de vie et quelles seront les répercussions sur l'environnement?
Un exemple soulevé par Brad Allenby (Allenby) montre la difficulté à anticiper ces impacts. Son expérience de télétravail lui a permis de conclure qu'il ne remplaçait par les kilomètres évités par ses déplacements pendulaires. Mais surtout, n'ayant pas d'obligations vestimentaires, il a remarqué une diminution de l'utilisation de sa machine à laver. L'un des bénéfices majeur d'Internet pourrait résulter d'un changement dans la perception de la liberté individuelle. Au lieu d'être liée à la voiture, la liberté individuelle pourrait être de plus en plus associée à l'accès à Internet et à l'information.
Conclusion
Tous les liens entre les NTIC et l'environnement ne sont pas connus. Nous avons vu que les impacts sont nombreux et variés, beaucoup sont mal compris et difficile à évaluer et globalement, ils risquent d'être importants.
Sans remettre en question le potentiel des NTIC, il est urgent de poser différentes questions. Il convient de diagnostiquer les technologies actuelles et de promouvoir les comportements favorables à l'environnement en agissant où les impacts sont les plus importants. D'autres parts, il faut réfléchir maintenant à comment faire évoluer les NTIC pour utiliser tout leur potentiel d'amélioration des impacts environnementaux.
Les décisions politiques peuvent influencer cette évolution par l'introduction de lois, par exemple sur le bannissement de certain produits, l'obligation au recyclage, par l'introduction de taxes ou de recommandations. Les états doivent également montrer l'exemple en adoptant une conduite et en faisant des choix exemplaires. Pour reprendre les mots de Margot Wallström, commissaire européen pour l'environnement: "Nous avons le choix d'utiliser la révolution digitale pour ou contre l'environnement".
Prises à partir de l'adresse électronique: www.unige.ch/iued/wsis/DEVDOT/01484.HTM
Lorsqu'on parle de la société de l'information, ce sont souvent les aspects sociaux et surtout économiques qui sont abordés en priorité. Alors qu'on insiste, dans tous les milieux, sur les trois composantes du développement durable, la société de l'information et l'environnement sont deux thèmes d'actualités qui étrangement, sont encore rarement associés. Pourtant, les questions environnementales liées aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) sont nombreuses et il est actuellement difficile d'évaluer leurs incidences globales.
Les impacts sur l'environnement des NTIC peuvent être divisés en trois catégories:
1) Les impacts directs; l'énergie et les ressources utilisées et les polluants émis lors de la production, de l'utilisation et du traitement en fin de vie des appareils;
2) Les effets indirects liés aux changements de structure de l'économie, des processus de fabrication, de la distribution des produits ou des transports. On parle alors de dématerialisation, de virtualisation et de démobilisation.
3) Les effets indirects sur le mode de vie et les valeurs sociales, l'effet boomerang.
Les impacts directs
Contrairement à ce qui est parfois imaginé, utiliser plus d'ordinateurs et de technologies de l'information n'est pas forcément synonyme de l'utilisation de moins de ressources. Afin d'étudier les impacts d'un appareil, on divise son cycle de vie en production, utilisation et traitement en fin de vie.
La production d'appareils électroniques, notamment celle des semi-conducteurs, requiert une quantité non négligeable d'énergie, de matériaux ainsi que des solvants et des produits chimiques dangereux. Un PC contient plus de 1000 matériaux, dont un grand nombre sont toxiques tels les métaux lourds (plomb, cadmium, barium, mercure, cuivre) (Silicon Valley Toxics Coalition). Le fonctionnement des NTIC requiert toujours plus d'électricité, les progrès effectués sur l'efficacité des appareils étant contrebalancés par leur nombre toujours plus grand dans les ménages. Les consommations liées aux appareils mis en veille représente, aux Etats-Unis, 5 à 15 % de l'énergie utilisée dans les ménages (Berkhout &Hertin, 2001).
Les produits dangereux qui composent les appareils électroniques rendent leur recyclage difficile et leur mise en décharge dangereuse. Seul 2 % des matériaux utilisés lors de la production d'un ordinateur se retrouvent effectivement dans l'appareil, les 98 % restant sont des déchets (Hilty &Ruddy, 2000). D'après Matthews, 4 % des déchets municipaux américains sont des déchets électriques et électroniques (Berkhout &Hertin, 2001).
Un rapport de la Silicon Valley Toxics Coalition (Silicon Valley Toxics Coalition &The Basel Action Network) soulève le problème lié à l'exportation des déchets électroniques aux Etats-Unis. Ils estiment qu'entre 50 et 80 % de ces déchets, collectés pour être recyclés, ne le sont pas sur place, mais sont exportés en Asie. Une grande partie de ces déchets ne sont pas traités convenablement, mais simplement mis en décharge, avec des effets néfastes marqués.
Dématérialiser
Les NTIC ont un gros potentiel pour réduire l'utilisation d'énergie et de ressource. L'entrée dans la société de l'information amorce un changement de structure de l'économie. Les investissements sont effectués dans des domaines moins gourmands en énergie qu'auparavant; on échange et vend des idées et de l'information, ce qui peut contribuer à découpler la croissance économique des impacts négatifs sur l'environnement. De plus les processus de productions intelligents, la conception et l'utilisation intelligente de produits (par exemple: gestion de l'énergie pour les ordinateurs, arrêt automatique etc...), la gestion des chaînes d'approvisionnement et de distribution tendent à dématerialiser l'économie. La réduction de 50 % de l'aluminium utilisé dans les canettes et l'amélioration du design des avions qui devraient permettre d'économiser 20 % de kérosène en 2010 et 50 % en 2050 sont des exemples connus de réduction des impacts (Berkhout &Hertin, 2001).
On parle de virtualisation lorsque des produits deviennent virtuels. Les logiciels, par exemple, sont maintenant de plus en plus vendus via Internet. Le Forrester Research prévoit que bientôt la moitié de tous les logiciels distribués par Mircrosoft, Netscape et Oracle seront présents sur Internet, économisant les transports, le stockage, le gravage des CD, etc...(Faucheux et al., 2001). Les catalogues, dictionnaires, journaux ou bottins de téléphones représentent une grosse quantité de papier qui pourrait être économisée. D'autres exemples sont le développement du format MP3 en musique ou des appareils photos numériques. L'e-banking et l'e-commerce permettent d'effectuer différentes opérations à domicile, économisant du temps, des déplacements et du papier.
La démobilisation est la substitution des transports par les communications. Les aspects positifs qui y sont liés sont: l'e-commerce, la teleconference, le transport on-line, le télétravail, et la téléprésence en général.
Des aspects négatifs sont également à prévoir. Dans certains cas, il est probable qu'on ne fasse que déplacer les impacts. Ainsi, l'e-commerce permet de réduire les émissions au niveau des déplacements, des entrepôts de stockage et des magasins, mais augmente considérablement d'autres formes de transports (en particulier aérien) et la consommation d'emballages (qui représentent près de 30 % des déchets ménagers américains (Faucheux et al., 2001)). De plus, l'accès facilité à des nouveaux marchés, plus éloignés géographiquement, pourrait engendrer une augmentation des transports. On observe le même phénomène avec les transports aériens de personnes, la facilité de contact par e-mail stimulant les déplacements.
La substitution de marchandise physique pour des marchandises virtuelles est généralement incomplète. Par exemple, le bureau sans papier qui nous est promis depuis plusieurs années, semble ne pas devoir se réaliser dans un avenir proche. Ces 15 dernières années, le Canada, le plus grand exportateur de papier a plus que doublé ses ventes (Park, 2001). Or, la fabrication de papier engendre de fortes consommations d'énergie et de matière. Les relations entre l'économie virtuelle et l'économie traditionnelle sont fortes et une croissance dans l'économie virtuelle risque d'être suivi par une croissance dans l'économie traditionnelle. D'autre part, la dématerialisation est limitée à certains produits. Dans certain cas les nouveaux produits "virtuels" ne vont pas remplacer des produits traditionnels, mais simplement constituer une alternative qui ne provoquera qu'une augmentation des possibilités de consommer.
L'effet boomerang
D'autres effets indirects, beaucoup plus difficiles à prévoir et à étudier, pourront avoir lieu. Ces impacts résultent des changements de mode de vie et de ce que l'on appelle l'effet boomerang. C'est ce qui se passe, par exemple, lorsque des gains en efficacité permette de réduire les prix et stimulent demande et consommation.
L'effet boomerang peut par exemple être observé lorsque des mesures réduisant le trafic stimule une nouvelle demande qui, au final, ne verra pas décroître le nombre de véhicules. Ce phénomène résulte, soit d'une baisse des prix, soit d'une augmentation de la capacité. La question peut aussi se formuler comme suit: comment l'argent et le temps gagné par l'utilisation des NTIC seront-ils utilisés? Sera ce meilleur ou moins bien? Le travail à domicile permet d'éviter les transports jusqu'au lieu de travail, mais en contre partie stimule d'autres types de déplacements, au final, quel sera le résultat? Est-ce que l'e-business va augmenter le volume d'achat en réduisant les coûts, ce qui risquerait d'annuler ces effets positifs potentiels?
On peut aussi se poser la question de l'impact, positif ou négatif, des possibilités de sensibilisation aux problèmes environnementaux que permettent les NTIC. Et de manière plus générale, quels seront les impacts des NTIC sur la culture, les valeurs sociales et le style de vie et quelles seront les répercussions sur l'environnement?
Un exemple soulevé par Brad Allenby (Allenby) montre la difficulté à anticiper ces impacts. Son expérience de télétravail lui a permis de conclure qu'il ne remplaçait par les kilomètres évités par ses déplacements pendulaires. Mais surtout, n'ayant pas d'obligations vestimentaires, il a remarqué une diminution de l'utilisation de sa machine à laver. L'un des bénéfices majeur d'Internet pourrait résulter d'un changement dans la perception de la liberté individuelle. Au lieu d'être liée à la voiture, la liberté individuelle pourrait être de plus en plus associée à l'accès à Internet et à l'information.
Conclusion
Tous les liens entre les NTIC et l'environnement ne sont pas connus. Nous avons vu que les impacts sont nombreux et variés, beaucoup sont mal compris et difficile à évaluer et globalement, ils risquent d'être importants.
Sans remettre en question le potentiel des NTIC, il est urgent de poser différentes questions. Il convient de diagnostiquer les technologies actuelles et de promouvoir les comportements favorables à l'environnement en agissant où les impacts sont les plus importants. D'autres parts, il faut réfléchir maintenant à comment faire évoluer les NTIC pour utiliser tout leur potentiel d'amélioration des impacts environnementaux.
Les décisions politiques peuvent influencer cette évolution par l'introduction de lois, par exemple sur le bannissement de certain produits, l'obligation au recyclage, par l'introduction de taxes ou de recommandations. Les états doivent également montrer l'exemple en adoptant une conduite et en faisant des choix exemplaires. Pour reprendre les mots de Margot Wallström, commissaire européen pour l'environnement: "Nous avons le choix d'utiliser la révolution digitale pour ou contre l'environnement".
Inscription à :
Articles (Atom)